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Biodesign brille par l’esthétisme de ses bassins atypiques s’adressant aux particuliers comme aux établissements en quête d’originalité. Déjà fortement implanté en Italie, le procédé s’invite désormais en France par l’intermédiaire de Piscines Eco Concept.

Un mot rapide sur votre lien avec Biodesign

Emmanuel Heulland. Au salon Piscina BCN 2011 de Barcelone, Biodesign a reçu deux trophées récompensant la technique de fabrication ainsi que la dimension durable du procédé. Ces deux récompenses ont mis en lumière ce qui m’a semblé être l’une des rares véritables innovations sur le marché de la piscine. Je me suis rapproché de l’inventeur du procédé, API Italia, qui m’a mandaté pour développer de manière autonome le concept sur le territoire français. Puis, pour renforcer la présence de Biodesign sur le marché hexagonal, je me suis mis à la recherche de partenaires. C’est là qu’intervient Christian Reverdy.

Christian Reverdy. Les hasards de la vie m’ont fait découvrir les piscines Biodesign. Amoureux des belles choses, j’ai eu un coup de cœur pour ce produit autant esthétique qu’atypique. Emmanuel Heulland n’a pas eu de mal à me convaincre de l’accompagner dans le développement de ce concept en France. C’est ainsi qu’est née Piscines Eco Concept.

C’est une entité indépendante ?

Emmanuel Heulland. Piscines Eco Concept est l’importateur exclusif des piscines Biodesign pour la France. Détenteur du brevet et de la marque Biodesign, API Italia nous accompagne pour toute la partie technique. Nous bénéficions ainsi de leur retour d’expérience qui s’étale sur plus d’une dizaine d’années, avec 300 bassins créés par saison dernièrement. La société Piscines Eco Concept est devenue opérationnelle en juin 2014, date à partir de laquelle nous avons commencé à mettre en place les outils nécessaires au bon fonctionnement de l’activité pour la saison 2015.

Christian Reverdy. Professionnellement, je suis depuis plusieurs années à la tête d’une entreprise à vocation industrielle. Son fonctionnement sait composer avec des contraintes de certifications techniques et environnementales. Je m’efforce de transmettre cette expérience et cette exigence industrielle à Piscines Eco Concept.

L’agrément des installateurs en est une illustration…

Emmanuel Heulland. Avec les bassins Biodesign, l’accent est mis sur l’esthétisme. La mise en œuvre doit donc être irréprochable, car notre image de marque est intimement liée à l’impact visuel de nos réalisations. Pour être agréé, l’installateur suit une formation en Italie, puis sur chantier en France. La mise en œuvre est très codifiée : rien n’est complexe, mais chaque étape est importante. L’agrément est entériné après réalisation d’un ou deux bassins, et se renouvelle chaque année après contrôle.

Quelles sont vos conditions de distribution ?

Parallèlement à cette formation des installateurs, nous avons commencé à tisser un réseau de concessionnaires. Dans les faits, nos concessionnaires comptent au moins un installateur afin d’avoir une double casquette commerciale et technique.

À l’heure actuelle, nous comptons 16 concessionnaires. Chacun bénéfice d’une zone d’exclusivité géographique. En revanche, nous ne leur imposons pas d’exclusivité produit. Il est tout à fait possible de devenir concessionnaire Biodesign tout en conservant son activité liée à la construction de piscines traditionnelles ou à l’installation de monocoques. Le procédé Biodesign étant atypique, sa clientèle cible ne vient pas cannibaliser la zone de chalandise première du piscinier.
En ce qui concerne la communication, nous considérons que le meilleur support de publicité, c’est notre produit lui-même. Nous avons donc défini une stratégie de publicité et de commercialisation sur site (campings, hôtels) et misons énormément sur le rôle des apporteurs d’affaires : architectes, paysagistes…

Le rendu des bassins Biodesign est leur point fort…

Le procédé autorise une liberté de forme totale. L’intérêt est de pouvoir intégrer parfaitement le bassin à son environnement tout en l’adaptant idéalement aux envies et aux attentes du client. Il est même possible de réaliser des débordements. Nous nous positionnons donc clairement sur du haut de gamme : nous ciblons une clientèle à la recherche de différenciation, qui souhaite un lagon, un bassin, plus qu’une piscine.

Mais l’esthétisme n’est pas le seul point notable. Grâce à leurs pentes douces, aux enrochements et à la différenciation des espaces, les réalisations Biodesign sont profondément ancrées dans l’univers de la détente et du bien-être. D’ailleurs, nous intégrons de plus en plus l’aérothérapie à nos bassins.

« Un bassin Biodesign, c’est de l’artisanat d’art. »

 

Comment se réalise une piscine Biodesign ?

Le concessionnaire esquisse une première ébauche avec les clients à partir de laquelle le bureau d’études Biodesign, en Italie, réalise sous 48 heures un plan d’intégration. Une fois validé, ce projet donne naissance à un schéma 3D détaillant le profil d’excavation ainsi que les dispositifs d’éclairage et le réseau hydraulique. Systématiquement, nous surdimensionnons le système de filtration afin de garantir une parfaite qualité de baignade.

Lorsque le terrassement, parfois externalisé du fait de sa technicité, est effectué, le client est invité à appréhender réellement les contours de son bassin. À ce stade, il est encore possible de réaliser des modifications. Une membrane d’étanchéité, type EPDM, prédécoupée et éventuellement soudée à froid pour les grands bassins prend place sur un film géotextile. Son élasticité de l’ordre de 300 % lui confère une excellente résistance dans le temps, le fabricant la garantissant d’ailleurs 50 ans. Ensuite, grilles de consolidation et revêtement à base de résine et de quartz se succèdent. Cette finition entièrement manuelle permet d’aboutir à un rendu naturel, antidérapant et doux au toucher. Quelle que soit la taille du bassin, la technique est identique. Le délai d’installation est plus court, mais la mise en œuvre plus longue, que dans le cadre d’une piscine traditionnelle.

Les buses de refoulement et les skimmers sont nombreux afin de supprimer les zones mortes. De manière générale, tous les composants connectés directement à la structure du bassin (pièces à sceller, filtration et éclairage) sont imposés par Biodesign pour assurer une compatibilité parfaite avec la technique de construction. En revanche, pour tout ce qui concerne le traitement, le piscinier est entièrement libre.

Quels sont vos objectifs futurs ?

Nous continuons à former des installateurs et à développer notre réseau de concessionnaires. Nous ciblons des pisciniers déjà établis et expérimentés, à la recherche d’une offre complémentaire pour valoriser leur activité.
www.piscinesbiodesign.fr