L’Assemblée Générale de la FPP s’est tenue le 30 mars dernier. Comme l’an passé, en raison de la crise sanitaire, les adhérents avaient été conviés à y assister en visioconférence.
L’ensemble des documents d’information nécessaires à sa tenue avaient été mis à la disposition des adhérents afin qu’ils puissent, par correspondance, voter les résolutions et élire leurs représentants. Au sommaire de cette AG : rapport moral du Président, bilan des activités 2020 et programme de travail 2021, rapport financier 2020 et présentation du budget prévisionnel et, enfin, résultats des élections pour les collèges BtoB et BtoC.
L’assemblée générale en quelques mots
Stéphane Figueroa, président de la FPP, a débuté son allocution en rendant hommage à son prédécesseur, Gilles Mouchiroud, aux membres du conseil d’administration et à l’équipe de permanents « pour tout le travail réalisé en 2020, année si particulière, qui s’est terminée avec une croissance exceptionnelle de notre marché ». Il a ensuite tenu à féliciter les entreprises du secteur, « bousculées par la crise du covid, et dont la plupart sont parvenues avec beaucoup d’efforts et de conviction à rattraper le retard du chiffre d’affaires, et même à assurer une croissance à laquelle nous ne croyions pas du tout au printemps 2020. » Il a ajouté que « ce confinement a montré aux clients consommateurs que leur habitat était précieux » et que « cette crise aura des impacts structurels sur la société, les comportements et la priorité de nos concitoyens. » Mais il a également rappelé que « malheureusement, certains secteurs entiers de l’économie avaient été durement impactés » et qu’il fallait « rester attentif à l’évolution, dans les mois ou les années à venir, de la demande de ces personnes qui se retrouveront sans emploi ».
Le président a ensuite rappelé la création de la commission recrutement-formation, chargée d’attirer des jeunes en apprentissage et de « faire entrer dans la profession des personnes en reconversion », en améliorant la visibilité du secteur grâce, notamment, aux relations presse, tout en précisant que cela ne serait pas facile. À cette occasion, il a évoqué la mise en place d’une bourse de l’emploi pour les entreprises sur le site Propiscines.fr.
Stéphane Figueroa a ensuite rapporté que « la question environnementale, si présente avec la loi sur l’économie circulaire, était revenue encore plus fort sur le devant de la scène, et que les projets de décrets d’application de cette loi étaient impactants pour le secteur et notamment ceux concernant l’organisation de la responsabilité élargie des producteurs. » À ce sujet, il a expliqué que la Fédération avait « fait appel à un cabinet d’affaires publiques qui rédige actuellement un document sur Piscine et environnement afin de donner des informations aux pouvoirs publics sur tous les efforts déjà fournis par la profession en matière environnementale ».
La suite de l’AG a permis à la Fédération de présenter le bilan de l’année écoulée, les travaux et projets 2021, et de dévoiler la signature prochaine d’un partenariat avec la ministre des Sports pour favoriser l’aisance aquatique et la création d’un fonds de dotation piscine, éducation et santé. (cf article Sécurité des Piscines : bilan et actions)
Résultats de l’AG 2021 et élection d’un nouveau bureau
Les 6 résolutions soumises au vote ont été acceptées et les 9 candidats suivants élus au poste d’administrateur :
Pour le collège BtoB :
- Laurent MONTSERRAT (Espa)
- Nicolas OSANNO (Nextpool)
- Vincent QUERE (Maytronics)
- Bruno GODINOU (Euro Piscine)
Pour le collège BtoC :
- Jean-Pierre MARCATI (Piscines de France)
- Hervé MERY (Piscines et Bains)
- Jean-Charles ROMERO (AGR Construction)
- Nathalie SAGET (Diffazur)
Et pour le collège Abriteurs :
- Frédéric MARMANDE (Abridéal)
A l’issue de l’Assemblée Générale, le conseil d’administration a élu :
- Président de la FPP : Stéphane FIGUEROA
- Vice-présidents : Hervé MERY et Gilles MOUCHIROUD
Point presse de la FPP
Le 8 avril dernier, la Fédération a invité la presse généraliste, économique et spécialisée à son rendez-vous semestriel. L’occasion, une fois encore, de valoriser le secteur, ses acteurs et la piscine. Pour cause de crise sanitaire, la conférence s’est tenue en visio-conférence et était animée par Stéphane Figueroa, Président de la FPP, Jacques Braun, administrateur de la FPP, Gilles Mouchiroud, vice-président de la FPP, Jean-Pierre Marcati, administrateur et piscinier, et Joëlle Pullinx, déléguée générale de la FPP.
Le mot du président
Dans son mot d’introduction, Stéphane Figueroa a expliqué que le marché n’a jamais été aussi porteur et que les piscines se multiplient sur tout le territoire comme autant de lieux potentiels pour favoriser l’aisance aquatique et la santé. Il a continué en rappelant que pour être certain de faire appel à la bonne société, il est recommandé de choisir une entreprise adhérente, si possible labellisée. Il a également insisté sur le fait que le secteur de la piscine présente des opportunités de carrière ainsi qu’une solution de reconversion pour les salariés qui auraient perdu leur emploi en raison de la crise sanitaire.
Un marché dynamique avec la création de 70 300 piscines enterrées
Jacques Braun a présenté les chiffres 2020 du marché de la piscine qui enregistre 2,95 millions de piscines privées en France, dont 1,47 million enterrées. Il a précisé trois indicateurs importants de cet engouement :
– le nombre de piscines vendues en hausse de 28 % : le premier confinement a fait comprendre aux Français l’importance d’être bien chez soi, et que l’installation d’une piscine permet de créer un espace de vie supplémentaire, à la fois sûr et convivial, qui contribue à la santé et à la sérénité.
– l’augmentation de 27,5 %, du nombre de piscines livrées : malgré la crise sanitaire et les difficultés d’approvisionnement, les professionnels se sont mobilisés pour répondre à la demande des clients et respecter les délais promis.
– la hausse de 21,5 % du chiffre d’affaires facturé, un décalage par rapport au nombre de livraisons qui s’explique principalement par la réduction de la taille des bassins et la poursuite de la démocratisation de la piscine.
9 entreprises sur 10 prévoient de recruter en 2021
Gilles Mouchiroud a présenté les résultats d’une enquête menée sur les professionnels adhérents qui indique que 9 entreprises sur 10 ont prévu de recruter en 2021. Pour les accompagner, la FPP a créé une commission recrutement, formation et professionnalisation pour mobiliser centres de formation, agences d’interim, Pôle Emploi, etc., et mis en ligne une rubrique Emploi / Formation sur son site propiscines.fr. Il a également rappelé l’existence de 9 centres de formation initiale et continue sur le territoire.
Jean-Pierre Marcati a précisé que « toutes les planètes sont alignées sauf celle de l’emploi ».
Il a valorisé la profession auprès de la presse, en partageant son expérience et en présentant tous les avantages de travailler pour une entreprise du secteur, la polyvalence du métier et les opportunités d’emploi et de salaire proposées avec une activité désormais fortement annuelle.
Pour assister à la conférence de presse en différé : www.youtube.com/watch?v=KYHaYmGOQOI
Principales questions de la presse
N’est-il pas encore trop tard pour avoir une piscine cet été ?
Jacques Braun a répondu que « se baigner cet été, est encore possible pour les kits et kits assistés mais que pour le reste, les plannings des professionnels sont très chargés. » Il a ajouté que la bonne santé du marché attire des entreprises en reconversion qui ne maîtrisent pas le métier et a invité les clients à « ne pas être impatients et à ne pas céder au chant des sirènes, car la construction d’une piscine est une démarche engageante et sérieuse […] et un investissement pour plusieurs années. »
Les piscinistes souffrent-ils de la pandémie dans l’acheminement des matières premières ?
Ce en quoi Gilles Mouchiroud a répondu qu’il n’y a pas de problématique concernant les matériaux standards mais que le secteur reste vigilant sur les composants électroniques, le PVC et le plastique, tourmentés par la météo dans le golfe du Mexique et la pandémie qui a impacté les acheminements. Et d’ajouter que les flux sont très tendus mais permettent encore aujourd’hui de fournir le marché.