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Pour une régulation toujours fiable

L’efficacité d’un système de régulation repose sur la précision des mesures fournies par les sondes d’analyse. La procédure d’étalonnage est un incontournable qui permet à l’appareil de fonctionner à partir de valeurs référentes, sans dérive.

À QUELLE FREQUENCE ?

Les fabricants préconisent d’étalonner les sondes de mesure tous les 6 mois au maximum. Pour la plupart des utilisateurs, cela revient à effectuer les procédures une fois par saison, à la remise en route. Il s’agit là du strict minimum permettant de limiter la dérive des mesures.

LE PH, EN UN OU DEUX POINTS

La calibration des sondes pH peut s’effectuer sur une ou deux solutions de référence. Au minimum, l’appareil est calé sur un pH de 7, car les plages de travail en piscine oscillent systématiquement autour de cette valeur.
Pour plus de précision, il peut être demandé d’étalonner la sonde sur un second point, généralement pH 10.
Dans ce cas, soyez très vigilants à la date de conservation de la solution étalon : un pH basique est instable et le référentiel peut être biaisé s’il est trop vieux.

ET POUR LES DESINFECTANTS ?

L’étalonnage d’une sonde redox s’opère dans la plupart des cas sur un seul point de consigne permettant d’ajuster la précision de la mesure du potentiel d’oxydoréduction de l’eau. Pour un système ampérométrique, les analyses de la sonde sont comparées en plusieurs points avec des mesures manuelles réalisées avec des réactifs DPD.

AMELIORER LA DUREE DE VIE DES SONDES

Les sondes d’analyse sont considérées comme un consommable d’une installation de traitement automatique. On entend par là que cet élément est amené à être changé régulièrement. Les recommandations des fabricants tablent souvent sur un renouvellement tous les deux ans si l’on souhaite bénéficier de mesures toujours fiables. Dans les faits, la perte de précision résulte souvent de mauvaises manipulations à l’origine d’une dégradation accélérée du matériel.

L’hivernage de la sonde est déterminant pour son bon fonctionnement : lorsque la température baisse, la viscosité du gel présent autour des électrodes augmente. La transmission d’informations est rendue difficile et la sonde est trop sollicitée. Il est donc important de suivre les préconisations d’utilisation : en deçà d’une certaine température, l’hivernage est tout simplement obligatoire. L’idéal est d’ailleurs de stocker la sonde dans une solution spécifique qui stoppe les échanges électrophysiques : la sonde arrêtera alors véritablement de fonctionner durant cette période d’inutilisation.

Autre moyen de préserver les sondes : les installer dans des chambres d’analyse dédiées et non pas directement sur les canalisations. Le débit y est moins important, ce qui permet d’altérer moins rapidement le revêtement des sondes et donc de pérenniser la précision des mesures.

Une surveillance toujours utile
L’installation d’un système de régulation, même ultra-perfectionné, ne peut répondre à tous les risques de dysfonctionnement du système de traitement, mais il peut les limiter. N’importe quel dispositif ne saurait se substituer à la surveillance active de l’utilisateur, au travers notamment d’analyses de l’eau régulièrement effectuées en pleine saison. Ce contrôle manuel permet d’appréhender rapidement une dérive des mesures et d’en limiter les conséquences sur la qualité du traitement.

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