La seconde édition de Piscine Connect, l’évènement digital complémentaire de Piscine Global Europe, s’est tenue les 13 et 14 octobre derniers. Organisé par GL Events et la FPP, ce rendez-vous avait convié l’ensemble des acteurs de la filière, à assister à cet évènement dématérialisé. Retour sur cette seconde session digitale.
Un marché dynamique mais des difficultés à venir
Le salon a débuté par une conférence d’ouverture menée successivement par Florence Rousson Mompo, directrice de division et du salon Piscine Global Europe pour GL Events, et par Stéphane Figueroa, président de la FPP. Ce dernier s’est dit heureux de cette seconde édition d’un évènement qui s’affirme comme « une étape incontournable pour présenter les nouveautés et informer les clients en attendant de se retrouver en présentiel. » Il a poursuivi en présentant « les difficultés à venir qui vont nous impacter, les défis économiques comme les pénuries de matières premières, la hausse du prix de l’énergie, les difficultés de recrutement… mais aussi les défis environnementaux dont l’application de la REP+ à partir de janvier 2022 (NDLR : décalée depuis à janvier 2023). » Il a rappelé l’importance d’adhérer à la FPP pour ne rater aucune information capitale, et de s’engager dans la labellisation avec Propiscines « pour s’organiser et relever ces défis. »
Une seconde édition qui n’a pas trouvé son public
Pendant ces deux jours destinés au business, 1 006 participants (1 160 en 2020) dont 37 % d’installateurs constructeurs, ont assisté à une vingtaine de webinaires sur les tendances du marché et les innovations.
Pour Florence Rousson Mompo, « cette seconde édition affiche un bilan mitigé. Piscine Connect n’a pas eu la croissance que nous imaginions, même si l’audience a été plus qualifiée. Cela s’explique en partie par le fait qu’avec la reprise des évènements en présentiel, les professionnels étaient moins disponibles ».
Autre raison possible évoquée, « avec leur niveau d’activité actuel, les fournisseurs n’avaient pas eu non plus suffisamment de temps pour préparer des webinaires et communiquer sur l’évènement ».
Elle estime « qu’il faut trouver les moyens de faire différemment ou autrement et se reposer la question de la date ou de la temporalité de l’outil. La plateforme digitale pourrait nous servir à optimiser le présentiel et à faciliter la visite de l’évènement physique en 2022 pour, par exemple, des cibles comme les collectivités que nous avons du mal à faire venir sur le salon. »
Et de conclure : « On imagine mal la fin des évènements physiques ou le 100 % digital. Notre challenge, pour le futur, est de trouver le bon équilibre entre les deux ».
Texte : Sébastien Carensac
