Piscines Desjoyaux
Olivier Chambe
L’année fiscale du groupe Piscines Desjoyaux démarre le 1er septembre pour se terminer le 31 août. À l’heure du bilan de notre activité de l’année 2018, on peut clairement identifier deux périodes très distinctes. La première, de septembre à décembre 2017, a été extrêmement positive puisque nous avons enregistré, durant ces 4 mois, des progressions à 2 chiffres en signatures de constructions neuves. En revanche, le mois de janvier a marqué le début d’une période plus compliquée, principalement rythmée par une météo exécrable qui a sévi sur la majeure partie du pays. Cela s’est traduit par des retards dans le bon déroulement des chantiers et par une sollicitation moindre pour de nouveaux devis : l’envie de piscine est évidemment moins présente quand le temps est froid et pluvieux.
De ce fait, certains chantiers, initialement prévus pour le premier trimestre, se sont bouclés seulement au cours du printemps. Cette période a demandé aux concessionnaires et à leurs équipes beaucoup d’efforts et d’organisation pour mener à bien, sur une période restreinte, l’ensemble des chantiers en cours. Heureusement le retour du beau temps en juillet et en août a marqué le retour d’une situation à nouveau très favorable avec des demandes de devis en forte hausse. Au final, nous avons rattrapé les retards générés par la météo du printemps et avons clôturé notre année 2018 en progression. Mieux encore : pour 2019, nous sommes optimistes puisque les mois de septembre et octobre envoient des signaux positifs. Les aléas de météo constatés confortent la stratégie que nous avons développée et qui consiste, dans la mesure du possible, à anticiper encore plus les chantiers sur la période automnale afin d’éviter le goulot d’étranglement du printemps. Le développement de notre réseau et donc de nos capacités commerciales et de construction constitue également un vrai levier de performance dans ce contexte.
Autres points marquants constatés : les piscines que nous livrons sont de plus en plus équipées, et cette année, les tailles moyennes des piscines installées ont été sensiblement plus importantes que celle des bassins livrés en 2017 même si, sur une longue période, nous constatons une diminution de la taille des bassins installés. Les contraintes d’urbanisme, le prix des terrains et l’implantation de certains clients en zone périurbaine favorisent cette évolution. Au final, nous constatons cette année, avec les évolutions que je viens de mettre en avant, un panier moyen par bassin en hausse significative. Cette situation est sans doute le résultat des campagnes de communication que nous menons depuis 2015. Ces campagnes mettent en avant un prix très attractif pour un bassin 6 × 3 et génèrent une forte demande qui évolue, pour beaucoup de clients, vers des projets plus importants en taille comme en équipements.
La partie négoce a également fluctué cette année. Heureusement, ici encore, les mois d’été ont été très favorables et nous avons clôturé la saison en hausse très sensible dans plusieurs familles de produits telles que les couvertures, les volets, les robots et les électrolyseurs.
Le bilan de cette année s’avère positif malgré la météo ; il aurait pu être encore meilleur si les entreprises n’étaient pas confrontées à 2 facteurs parfois pénalisants : d’abord, sur certaines zones géographiques, le manque de techniciens qualifiés. Cette « pénurie technique » handicape parfois le développement des entreprises.
Ensuite, l’urbanisme. Nous constatons que l’instruction des déclarations préalables de travaux est de plus en plus chronophage ; les documents demandés sont souvent différents d’une commune à l’autre. En fin de compte, des dossiers sont parfois retardés, du fait d’une instruction plus contraignante : PLU, artificialisation des sols, coefficient d’emprise au sol, etc.