Un même niveau d’exigence pour tous
Vers une homogénéisation de la réglementation
En 2020, la notion de seuil de 240 m2 sera supprimée : quelle que soit la surface du plan d’eau, tous les bassins seront soumis aux mêmes exigences.
Actuellement, la norme fixe une surface minimale au-delà de laquelle les exigences sont plus fortes. À partir de 240 m² (somme de toutes les surfaces de bassins confondues hors pédiluves, pataugeoires et bacs de réception des toboggans), l’installation est ainsi soumise à des impératifs de temps de recyclage, des obligations sur l’inclinaison des plages, la présence de pédiluves ou de douches, etc. Mais en 2020, la notion cette notion de seuil sera supprimée des textes. Tous les bassins collectifs seront donc logés à la même enseigne.
Les temps de filtration
L’installation hydraulique doit être correctement dimensionnée pour fournir, à tout moment et à chaque bassin qu’elle alimente, un débit suffisant d’eau filtrée et désinfectée. Les temps de circulation maxima sont précisés selon la hauteur d’eau afin d’assurer une qualité conforme aux exigences normatives. La durée du cycle de l’eau doit ainsi être inférieure ou égale à :
- 30 min pour une pataugeoire ;
- 1h30 pour les autres bassins ou parties de bassin de profondeur inférieure ou égale à 1,50 mètre ;
- 4h pour les autres bassins ou parties de bassin de profondeur supérieure à 1,50 mètre ;
- 8h pour un bassin de plongeon ou une fosse de plongée subaquatique.
L’écrémage de surface
Au moins 50 % de ces débits de recyclage doivent provenir d’un dispositif situé à la surface qui élimine ou reprend en continu la couche d’eau superficielle des bassins. Le reste du volume transite par la ou les bondes de fond. Cette règle ne s’applique pas aux pataugeoires et bassins à vagues pendant la période de production des vagues.
Le dispositif de reprise peut être constitué d’écumeurs de surface à condition que la superficie du plan d’eau soit inférieure ou égale à 200 m2. Dans ce cas, l’installation doit comporter au moins un écumeur de surface pour 25 m2 de plan d’eau.
Au-delà de 200 m2, le recours à une goulotte de débordement est obligatoire.
Une filtration toujours efficace
Chaque filtre doit être muni d’un dispositif de contrôle de l’encrassement : le débit observé doit être au minimum égal à 70 % de celui du filtre propre. Dans le cas où le décolmatage n’est pas automatisé, une alarme doit avertir que la perte de charge limite est atteinte.
Pendant quelques minutes après chaque lavage ou décolmatage d’un filtre, l’eau filtrée est soit recyclée directement sur le filtre, soit éliminée.
Les filtres doivent intégrer un dispositif permettant de les vidanger totalement. Ils comportent au moins une ouverture suffisante pour permettre une visite complète. L’implantation des filtres dans le local technique doit être telle que leur ouverture et leur manipulation soient aisées.
La propreté des accès
Dans les établissements où la superficie des bassins est supérieure ou égale à 240 m2, les accès aux plages en provenance des vestiaires doivent intégrer un ensemble sanitaire : cabinets, douches et pédiluves ou rampes d’aspersion pour pieds alimentées en eau désinfectante. Les autres accès aux plages comportent des pédiluves et, si nécessaire, des douches.
Les pédiluves sont conçus de telle façon que les baigneurs ne puissent les éviter. Ils sont alimentés en eau courante et désinfectante non recyclée et vidangés quotidiennement.
Les eaux coulant sur les plages ne doivent pas pouvoir pénétrer dans un bassin. Elles sont évacuées par un dispositif spécial distinct du circuit emprunté par l’eau des bassins.
Les revêtements de sol rapportés, semi-fixes ou mobiles, notamment les caillebotis, sont interdits, exception faite des couvertures de goulotte.