Le problème :
Comme tous les acteurs du marché, nous sommes impactés et faisons face aux circonstances.
Même si Bayrol a établi avec ses fournisseurs des partenariat forts, nous confirmons la présence de tensions sur la disponibilité de certaines matières premières ainsi que sur certains emballages. L’accroissement de la demande sur certaines ressources, combiné à une limitation des volumes à disposition, ont eu pour conséquence une hausse sévère des prix de certaines d’entre elles.
Les flux logistiques ont également été fortement impactés par la crise sanitaire et le ralentissement des échanges entre les continents.
Les conséquences pour l’entreprise et vos clients :
Pour autant, nous sommes confiants. 2021 se présente sous les meilleurs auspices, nos clients ont validé de nombreux projets et ils se sont fortement engagés sur leurs achats de produits de traitement et de matériel.
Nous avions imaginé et anticipé un tel scenario et l’ensemble des services de l’entreprise s’y sont préparés dès l’automne. Ceci nous a permis de mettre à la disposition de nos revendeurs plus du double des volumes appelés sur la même période l’an passé.
Même si nous espérons que la demande restera forte, nous n’écartons pas la possibilité de voir un fléchissement s’opérer en mai, la météo d’avril ayant étant foncièrement différente de celle de 2020.
Concernant les piscines publiques, il faudra encore patienter un peu avant d’avoir le plaisir d’y faire quelques longueurs. Les bassins sont en eau mais leur accès reste fermé au grand public. Bayrol sera prêt à répondre le moment venu aux besoins des nombreuses communes qui nous font confiance et qui comme chacun d’entre nous espèrent un retour rapide à la normale.
La stratégie de Bayrol :
La question importante est de savoir si cette situation pourrait être durable. Les marchés européens sont dynamiques et la demande est forte. Si cette situation perdure, les pénuries s’intensifieront et les prix augmenteront fortement. Nous ne savons pas quel impact aura la fin de la crise covid sur les comportements des consommateurs européens et c’est cela qui rend la prévision difficile.
Il est très probable que 2022 demeurera une année de pénurie et d’inflation et nous devons donc nous préparer à une hausse de prix significative. Nous envisageons d’intégrer dans notre politique commerciale un système de surcharge temporaire comme l’a fait le monde du transport avec le prix du carburant. Il s’agira de facturer sur une ligne à part un surcoût si nécessaire et de le supprimer dès qu’il ne sera plus justifié. L’idée est de protéger nos entreprises sans pour autant bénéficier d’un effet d’aubaine qui pourrait être contre-productif.