Camping Acapulco / Saint-Jean-de-Monts (85)

Présentation de l’entreprise Pool and Co VM Piscines

VM piscines, entreprise implantée en Vendée à Olonne-sur-Mer, possède une solide expérience dans la réalisation de piscines de collectivité et ses premières réalisations en la matière remontent à la fin des années 1970. Précédemment adossée à une entreprise de négoce de matériaux, l’activité piscine a été reprise il y a un an par Olivier Coutand (qui bénéficie de plus de 15 années d’expérience en la matière) et Laurent Kirchner pour former Pool and Co VM Piscines. Cette nouvelle entité possède 2 points de vente, Olonne-sur-Mer et Challans, et emploie 17 personnes dont 1 apprenti en formation. 70 % de son activité sont consacrés aux piscines de collectivité, 20 % aux piscines familiales et 10 % à la vente de spas de la marque Caldera. Sa zone d’activité est principalement comprise dans le triangle Quiberon, Tours, île d’Oléron. Son chiffre d’affaires pour les 9 premiers mois de l’année a été de 2,7 millions d’euros.

Le projet

Le groupe Sun Marina possède 3 campings 5 étoiles en Vendée qui représentent un total de 1 200 emplacements. L’un d’eux, le camping Acapulco, pourvu de 450 emplacements et situé à Saint-Jean-de-Monts, possède déjà 3 piscines dont 1 située dans le pôle famille et une autre située dans le pôle spa/bien-être. La direction du camping a pris la décision de créer un nouveau bassin, une piscine dite à sensations, qui sera tout particulièrement destinée aux adolescents. « Forts de notre expérience, précise Olivier Coutand, nous proposons un projet original avec la société Edsun. Une piscine à vagues, 36 m × 18 m, équipée de 2 toboggans de 9 m de haut et d’un aquatube. Pour créer les vagues de la piscine, nous proposons la boule à vagues d’Edsun qui présente l’avantage, grâce à un logiciel adapté, de pouvoir être programmée pour produire, à des horaires convenus, des vagues réglables dans leur intensité comme dans leurs mouvements. Une pataugeoire ludique complète l’ensemble. Pour le confort des baigneurs, l’eau du bassin sera chauffée à 28 °C de juin à septembre. » L’étude présentée tient compte des contraintes imposées par les services locaux de l’urbanisme, qui fixent notamment la hauteur maximale des toboggans, ainsi que les contraintes qu’impose la présence de nappes phréatiques à faible profondeur.

La consultation

« Elle a été rapide. À mon avis, notre dossier a fait la différence grâce à 2 facteurs importants : d’abord parce que nous avons proposé un projet original, élément décisif pour une réalisation de ce type, et ensuite parce que nous sommes une entreprise locale parfaitement rodée à ce type de réalisation. Cette proximité, indispensable à une bonne réactivité, aussi bien lors de la construction que par la suite tout au long de la vie du bassin, a certainement joué également un rôle. »

Le chantier

Il s’est déroulé, conformément au planning établi, de décembre 2016 à juin 2017.
« Nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières, à part la contrainte imposée par un local technique exigu, se souvient Olivier Coutand. Il est vrai que nos équipes techniques ont de longue date l’habitude de collaborer avec les autres partenaires impliqués dans cette réalisation : Edsun, le fabricant français de jeux aquatiques, Palvadeau construction, qui a eu en charge le gros œuvre, l’entreprise Syras pour le carrelage et ID Jardin pour le paysage. Seul impondérable rencontré : une violente tempête, comme en connaît parfois la Vendée, est venue perturber le chantier lors de la pose du carrelage. Pour le reste notre collaborateur, Fabien Picard, rompu à ce type d’exercice, a piloté l’ensemble du chantier. En amont, il avait eu en charge les études de dimensionnement de l’ensemble des équipements : chauffage, alimentation en eau des toboggans et des cascades, ainsi que la gestion des débits et du débordement.

Il s’est également occupé de la mise en place des équipements techniques particuliers qu’impose ce type de réalisation, tels que la fermeture automatique de la goulotte du débordement lorsque la boule à vagues est en fonctionnement, et bien sûr, sa réouverture lorsqu’elle s’arrête.

Un autre facteur a également contribué à la réussite de ce chantier exceptionnel : notre client. Tout au long de la réalisation de cette piscine, il a toujours été très à l’écoute de nos suggestions et très sensible aux aspects techniques et pratiques du projet ! »

Pari gagné

La première saison de cette piscine “sensation” a été un succès. Elle a connu une forte fréquentation et a même eu, le 30 juillet dernier, les honneurs d’un reportage dans Capital, l’émission de M6. Il est vrai qu’en France, à l’exception des parcs aquatiques, seulement 2 campings sont équipés de ce type d’installation.

Texte : Michel Dupenloup