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Électrolyse de sel : Devenir prescripteur d’électrolyseurs

par laurence

Régulé et sécurisé

Les électrolyseurs intelligents sont aujourd’hui capables d’ajuster leur fonctionnement aux besoins de la piscine. Ils vont plus loin que la simple production de chlore pour garantir en permanence un traitement optimisé.
Électrolyse de sel

Le bon dosage

La quantité de chlore doit être maintenue à un certain niveau dans le bassin pour que l’eau reste toujours désinfectée et désinfectante. L’électrolyseur doit donc fonctionner de façon à être en adéquation avec les besoins du bassin. Si la production est insuffisante, algues et bactéries pourront à nouveau se développer. À l’inverse, une quantité de chlore trop importante rendra l’eau inconfortable pour les baigneurs.

Un pH ajusté

Pour assurer l’efficacité de la désinfection, de plus en plus d’électrolyseurs sont couplés à un système de régulation du pH, qui a tendance à augmenter avec un tel procédé de traitement. Le chlore produit par électrochloration favorise en effet l’augmentation du pH, tout comme la soude libérée par l’électrolyse. Rappelons qu’un pH trop élevé impacte l’efficacité du traitement : on considère qu’un traitement au chlore est actif à 60 % pour un pH compris entre 7,2 et 7,4, mais que son efficacité chute à 20 % lorsque le pH dépasse 8.

Anticiper les déséquilibres

Avec un dispositif de contrôle ou de régulation, la production de l’électrolyseur est adaptée aux caractéristiques réelles de l’eau. En adéquation avec les besoins du bassin, le traitement assure une qualité d’eau constante en empêchant toute détérioration. La production de chlore est donc optimisée : elle garantit un confort de baignade idéal avec la juste consommation d’énergie.

Préserver les équipements

La quantité de chlore ne doit pas être trop importante sous peine de rendre l’eau agressive. Dans ce cas, en plus de l’inconfort de baignade, il existe un risque de décoloration du revêtement et de corrosion des équipements. C’est la raison pour laquelle certaines couvertures automatiques peuvent asservir le fonctionnement de l’électrolyseur : si le bassin est fermé, la production de chlore est automatiquement réduite.

Analyser avant d’agir
Les cycles d’électrochloration peuvent être asservis à des valeurs mesurées dans le bassin. Deux dispositifs sont possibles : un contrôleur redox ou un système de régulation du chlore (par colorimétrie ou plus souvent ampérométrie). L’intensité de production d’un électrolyseur ne pouvant pas être modulée, l’ajustement s’opère sur la durée de production : en fonction des taux mesurés, les plages de fonctionnement de l’électrolyse sont réduites ou élargies.

Quel électrolyseur pour votre client ?

Entre les électrolyseurs basiques et les modèles intelligents, la différence de prix est importante mais se justifie pleinement par la valeur ajoutée qu’apportent les solutions les plus évoluées. Voici en détail les principaux critères sur lesquels vous amènerez votre client à faire son choix.
electrolyse de sel

Une capacité adaptée

La plupart des gammes sont déclinées en différentes puissances qui sont en mesure de prendre en charge de manière optimale un volume donné. Sans pour autant parler d’installation sur mesure, ces versions permettent de choisir un appareil assurant une désinfection efficace avec le meilleur ratio consommation/capacité de production. Certains fabricants précisent la capacité de leurs appareils en fonction de la salinité de l’eau.

La quantité de sel requise

Ces dernières années, d’importants efforts ont pu être faits pour réduire la quantité de sel nécessaire au bon fonctionnement des systèmes d’électrochloration. Bien plus que dans les potentielles économies réalisées, l’intérêt réside dans la préservation des équipements : avec une eau moins salée, le bassin est bien moins sujet au phénomène de corrosion.

L’option régulation

Pour que leur fonctionnement soit optimisé, les électrolyseurs de milieu et de haut de gamme intègrent des dispositifs d’analyse. De série ou en option, ces fonctionnalités avancées permettent d’ajuster le niveau du pH et de contrôler le taux de chlore. Pour ce dernier, la solution la plus courante repose sur le redox qui permet de maintenir la quantité d’agents désinfectants entre certains seuils idéaux.

Un fonctionnement sécurisé

Contrôle du débit et de la présence d’eau dans la cellule, surveillance du taux de sel disponible ou du temps de filtration, alerte en cas d’électrodes en fin de vie voire défectueuses… les électrolyseurs sont capables de stopper leur activité en cas de conditions problématiques. Couplés ou non à un système d’autodiagnostic, ces systèmes de surveillance avertissent l’utilisateur d’un dysfonctionnement.
électrolyse de sel

S’adapter à la couverture

De plus en plus de volets peuvent asservir le fonctionnement de l’appareil d’électrolyse. Contact volet, Slow Mode ou détection couverture : il s’agit là d’une fonctionnalité récente qui répond aux problèmes de surchloration qui peuvent survenir en présence conjointe d’un volet et d’un électrolyseur. En position fermée, le volet favorise l’augmentation de la quantité de chlore dont les particules se maintiennent plus longtemps. L’eau devient alors agressive et corrosive, avec le risque d’altérer les équipements. La production de la cellule d’électrolyse doit ainsi être réduite de 85 % à 90 % pour compenser ces modifications de l’équilibre de l’eau. Le couplage volet/électrolyseur constitue donc une réponse à une attente multiple pour l’utilisateur en termes de confort, de sécurisation et d’automatisation.

Pour renforcer le traitement

Dans le cadre d’un traitement manuel, on apporte dans le bassin une grande quantité de produit de manière quasi instantanée pour résoudre les problèmes d’eau. Équivalent de la chloration choc, les modes boost ou surchloration proposés par l’électrolyseur correspondent à des cycles de chloration forcée : l’appareil va produire du chlore en continu pendant une durée limitée, avec ensuite un retour automatique à un fonctionnement normal.

L’hivernage sans y penser

Lorsqu’ils sont couplés à un appareil de mesure de la température, les électrolyseurs peuvent se placer automatiquement en hivernage. À partir d’une certaine température, généralement entre 10 et 15 °C, l’activité est stoppée pour éviter de solliciter inutilement l’appareil.

L’entretien serein

Pour répondre aux problématiques d’entartrage, de plus en plus d’électrolyseurs sont autonettoyants. Ils intègrent une inversion de polarité qui détruit les dépôts calcaires et rend à l’électrode toute sa capacité de production. Il en résulte une durée de vie accrue de tout le système d’électrolyse.

Des consommables garantis

Composant le plus exposé d’un système d’électrochloration, l’électrode a été pendant longtemps exclue du champ d’application des garanties, étant considérée comme un consommable de cette solution de traitement. La fiabilité des équipements et de leur fonctionnement permet aujourd’hui à bon nombre d’industriels de garantir ces cellules au même titre que le boîtier de commande.

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