… en accompagnant le client dans son choix
La bonne pompe à chaleur, c’est celle qui est en mesure de couvrir les besoins de votre client et qui répond à ses attentes. Aperçu des principaux critères qu’il faut analyser avec lui au moment de la prise de décision.
Décrypter les chiffres
Bien faire attention aux conditions dans lesquelles sont obtenues les performances des produits. Le distinguo est souvent fait entre des performances maximales (observées dans des conditions optimales) et un fonctionnement dans un cadre relativement semblable à celui dicté par les normes NF Pompe à chaleur (air sec 15°C, eau à 26 °C et hygrométrie à 71 %).
Expliquer le dégivrage
Lorsque la température extérieure baisse, du givre se forme sur l’évaporateur. Si le dégivrage est passif, la pompe à chaleur cesse de fonctionner ou laisse la ventilation seule en marche jusqu’à ce que les cristaux fondent. L’inversion de cycle est un dégivrage dit actif : le condenseur devient l’évaporateur et inversement.
La pompe à chaleur utilise alors la chaleur de l’eau du bassin ou de l’air ambiant pour libérer le ventilateur. Dernière solution : refouler du gaz chaud présent dans le compresseur sur l’évaporateur.
Préciser les plages de fonctionnement
En deçà d’une certaine température, la pompe à chaleur n’est plus en mesure de fonctionner. Pour ceux qui envisagent une utilisation à l’année, la température minimale est donc un critère à prendre en compte. Et pour ceux qui sont exposés à des étés très chauds, il peut être intéressant de s’orienter vers un modèle réversible qui peut refroidir l’eau.
Présenter les leviers pour optimiser le chauffage
L’asservissement de la filtration permet de mettre en route le circuit hydraulique de la piscine en marche forcée pour que le chauffage puisse fonctionner. Les programmes sont prévus pour coller au mieux aux attentes des utilisateurs : les modes boost et éco permettent par exemple de jongler entre confort et consommation.
La technologie Inverter module l’activité du compresseur selon des points de consigne et la température de l’eau. Ce procédé permet de réduire la consommation électrique et le volume sonore tout en sollicitant moins les composants.
Rassurer sur le bruit
Le volume sonore était auparavant la principale faiblesse des pompes à chaleur. Les évolutions techniques successives permettent aujourd’hui de contenir le bruit émis à pleine puissance dans des seuils acceptables. Les modèles Inverter sont extrêmement silencieux lorsqu’ils fonctionnement à bas régime. Certaines mesures sont prises à 10 m, d’autres à 1 m.
Ne pas oublier l’interface
La plupart des modèles bénéficient d’un panneau de commande déporté : un câble permet d’installer ce boîtier de contrôle où on le souhaite dans un rayon d’une dizaine de mètres. Certaines pompes à chaleur peuvent être commandées à distance par une télécommande ou via une application mobile voire un système domotique.
Contrôler l’alimentation
Les pompes à chaleur peuvent être monophasées ou triphasées. La compatibilité avec l’installation électrique doit donc être vérifiée avant l’achat.
Lever les réticences sur :
- le coût. La pompe à chaleur est le choix n° 1 dans l’esprit du grand public. Mais ensuite, le premier critère différentiel semble être le prix d’achat. Quant au coût de fonctionnement, il constitue la principale réticence chez les particuliers qui craignent de voir leur facture électrique augmenter considérablement ;
- le bruit. Les propriétaires de piscine considèrent encore le bruit comme un inconvénient majeur pour les pompes à chaleur. Ils sont donc enclins à prendre en compte ce critère lors de leur achat.
C’est seulement après le coût et le bruit que semblent être prises en considération les performances thermiques et énergétiques des pompes à chaleur, mais aussi leurs fonctionnalités.