Jimmy Marichal-Rosière a plusieurs cordes à son arc. Avant d’entamer une formation de piscinier, il a décroché un CAP de plâtrier-plaquiste. Il s’est donné les moyens de réussir dans le secteur de la piscine, univers qu’il a découvert adolescent et pour lequel il a éprouvé une véritable passion.

Un stage révélateur
« Ma première rencontre avec l’univers de la piscine s’est faite lors d’un stage en entreprise ; j’étais alors en classe de 3e. Un piscinier de Saint-Germain-Laval (dans la Loire) chez qui travaillait mon frère a accepté de m’accueillir. La découverte de ce métier que je ne connaissais pas vraiment a été marquante et a influencé mon orientation future. Par la suite, j’ai décidé d’intégrer l’école des Métiers de la Piscine de Pierrelatte. Malheureusement, en 2011, il fallait être titulaire d’un CAP dans le BTP pour y entrer.
J’ai donc opté pour un CAP de plâtrier-plaquiste, que j’ai obtenu et grâce auquel j’ai pu postuler pour cette école renommée. Les cours se déroulaient au lycée Gustave Jaume de Pierrelatte et, pour des raisons de commodité, j’avais demandé à être interne. Je côtoyais alors des étudiants beaucoup plus jeunes que moi ; certains n’étaient encore que des adolescents. Cependant, je me suis bien intégré et n’ai rencontré aucune difficulté, tant au niveau humain que pour l’apprentissage en lui-même ».

Une formation très complète
« Axé à 100 % sur la piscine, ce cursus s’est avéré aussi intéressant que complet, associant théorie et pratique. Nous avions à notre disposition tout le matériel nécessaire ainsi que 3 piscines et un spa. C’est ce mix entre cours théoriques et applications pratiques qui m’a permis de réussir, malgré mon peu d’intérêt pour l’aspect scolaire de la formation. Nous avons aussi bénéficié de l’expertise d’intervenants tout au long de notre parcours. Ainsi, des professionnels, des artisans, des fabricants et des installateurs nous ont partagé leur expérience. Aujourd’hui, je les retrouve, d’égal à égal. J’ai réalisé mon alternance chez Exp’Eau, à Roanne (Loire.) Il s’agissait de l’entreprise de Vincent Géry, qui était aussi… l’employeur de mon frère ! Il s’est montré très satisfait de mon travail et envisageait de m’embaucher, une fois mon diplôme en poche. Malheureusement, la période était alors peu propice au recrutement. J’ai travaillé chez lui jusqu’à la fin de l’été avant de reprendre du service dans le secteur plâtrerie-peinture- carrelage ».


Le choix de l’indépendance
« J’ai toujours eu dans l’idée de m’installer à mon compte, sans toutefois brûler les étapes. J’ai d’abord parfait mes connaissances (acquises au cours de ma formation à l’UFA Métiers de la Piscine) dans l’entreprise d’un piscinier, avant de monter ma propre affaire, Design Signature Piscine (à Pouilly-les-Nonains, dans la Loire) en janvier 2024. Être piscinier, c’est exercer de nombreux métiers, tous différents les uns des autres mais complémentaires. Personnellement, j’aime surtout la partie étanchéité. Ce qui me plaît le plus dans cette profession, c’est d’arriver chez un client, de voir son terrain vierge et, à la fin des travaux, d’avoir réalisé son rêve de piscine. Aucun chantier ne ressemble à un autre. On travaille en extérieur, on garde des contacts humains et la satisfaction des clients est vraiment gratifiante.
En tant qu’entrepreneur indépendant, je suis encore jeune dans le métier. Dans quelques années, j’aurai sans doute des anecdotes et des souvenirs à raconter. Pour l’heure, je me souviens avec plaisir de l’ambiance à l’UFA et des rapports conviviaux entre formateurs et apprentis. Nos relations dépassaient le stade scolaire, elles étaient amicales. L’ambiance se montrait très familiale, tout le monde se tutoyait ».