Besoin d’accompagnement
Sur quels supports et acteurs s’appuyer ?
Face à la spécificité et à la complexité du marché de la piscine collective, le piscinier peut parfois éprouver un sentiment de solitude voire d’appréhension au moment de répondre aux appels d’offres. Il existe pourtant des industriels qui se sont structurés pour l’accompagner et des formations lui permettant de développer son expertise.
Des industriels sur qui s’appuyer
Devant l’essor de la collectivité et les besoins formulés par leurs clients pisciniers, les fabricants sont de plus en plus enclins à se structurer pour répondre à ce marché de la piscine collective avec des produits et un accompagnement adaptés.
De temps en temps, ces industriels sont ainsi en capacité de jouer un rôle de bureau d’études avec un accompagnement concret dans le choix des équipements et leur dimensionnement adéquat. Il ne faut pas perdre de vue que le fournisseur lui aussi est susceptible de faire des erreurs dans ses préconisations et que cela peut impacter le bon fonctionnement de la réalisation. À l’instar de ce que l’on peut connaître pour les liners, l’origine de l’erreur peut résider dans l’inexactitude des informations qui sont communiquées au fabricant.
« Il faut garder à l’esprit que nous sommes amenés à traiter avec de gros intervenants, qui remportent l’appel puis en sous-traitent la réalisation, constatent Marc Panis (Fluidra) et Terry Préau (APF). Dans ce cas, l’industriel ne sait pas systématiquement où part son matériel ni dans quelles conditions il sera installé. »
Des formations encore trop peu prisées
Plusieurs industriels proposent à leurs clients professionnels des sessions de formation pour parfaire leurs connaissances du marché de la collectivité et leurs offres de produits développées spécifiquement pour ce domaine d’application. Le CFA de Pierrelatte propose lui aussi des formations professionnelles focalisées sur la collectivité.
« Dans les faits malheureusement, nous n’accueillons bien souvent que des exploitants ou des propriétaires de piscine collective, par exemple des gestionnaires de copropriété », regrette Christel Ageorges qui dispense une partie de ces formations. La raison de ce désintérêt des pisciniers ? Leur disponibilité ! « Initialement, cette formation était proposée sur quatre jours, mais c’était jugé trop long par les participants. Nous sommes donc passés à un format de trois jours puis à deux. Mais objectivement, deux jours sont bien trop limités pour pouvoir aborder toutes les thématiques. » Le centre de formation a donc décidé de coupler le module abordant la collectivité avec celui portant sur le traitement des piscines privées. « Ce binôme public/privé permet de renforcer ses connaissances théoriques sur le traitement pur tout en appréhendant les principaux aspects de la réglementation des piscines collectives. »
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