Benoît et Sandrine Neveur ont fait l’acquisition d’Aqua Systèmes (réseau Piscinistes Associés) en 2022. Réfection du magasin, recentrage exclusivement sur l’univers de la piscine, recrutement de cinq salariés pour porter les effectifs de la SAS à neuf personnes, ils attaquent leur seconde saison avec ambition et espoir. Malheureusement, les précipitations ont atteint des niveaux record en avril/mai.
Aqua Systèmes existe depuis 1988. Vous êtes à sa tête depuis 2022. Que s’est-il passé en deux ans ?
B.N. : J’ai tout changé. Aqua Systèmes travaillait dans les domaines du forage, de l’arrosage et de la piscine. J’ai tout recentré sur l’activité de piscinier. J’ai entièrement refait la décoration et l’agencement du magasin. J’ai fait accroitre les effectifs de cinq à neuf personnes.
Aqua Systèmes existe depuis 1988. Vous êtes à sa tête depuis 2022. Que s’est-il passé en deux ans ?
B.N. : J’ai tout changé. Aqua Systèmes travaillait dans les domaines du forage, de l’arrosage et de la piscine. J’ai tout recentré sur l’activité de piscinier. J’ai entièrement refait la décoration et l’agencement du magasin. J’ai fait accroitre les effectifs de cinq à neuf personnes.
Vous avez très vite adhéré à la Coopérative des Pisciniers, dont la marque commerciale est Piscinistes Associés. Pour quelle raison ?
Effectivement, j’ai adhéré dès que j’ai repris Aqua Systèmes. J’estime qu’on est plus fort à quarante que tout seul. Je voulais rester indépendant, tout en faisant partie d’un groupe soudé, afin de bénéficier de conseils, de plus de poids dans les négociations avec les fournisseurs, de mieux gérer la communication et de rester à la pointe en matière d’innovations. Aujourd’hui, je ne peux que me féliciter de cette démarche.
Votre magasin en quelques mots ?
Il est basé à Puilboreau, en Charente-Maritime. Ma zone de chalandise couvre la Rochelle et l’Île de Ré. Il compte 350 m² d’espace de vente, dans un bâtiment de 900 m². Il génère 65% du chiffre d’affaires de la société.
La vente de matériel pour piscine est-elle votre activité principale ?
Pour l’instant, oui. Mais je développe les chantiers, qui à terme devraient devenir majoritaire en termes de CA. Je co-traite tout ce qui est maçonnerie et terrassement. Nous venons de terminer le showroom et nous allons commencer à vendre des spas.
Quand-est-il de la vente sur Internet ?
Pour l’instant je ne vends pas sur le net. Mais c’est au programme, avec du click and collect pour développer le magasin. Ce sera pour cet automne car j’ai déjà un planning bien chargé.
Sur quoi misez-vous pour développer votre clientèle magasin ?
Avant tout sur le conseil. Nous n’avons pas pour ambition de juste vendre des bidons de chlore. Nous voulons fidéliser nos clients en les suivant de façon globale, sans séparer l’activité chantier de celle en magasin. Tout se passe dans les mêmes locaux, avec une seule équipe. Mes techniciens passent parfois du temps en boutique.
Vos ressentis sur la météo pluvieuse du printemps ?
C’est notre première véritable saison où tout est terminé après un an de travaux, où les équipes sont prêtes, où tout est bien organisé. Nous disposons maintenant d’un bel outil, pratique. En dépit de la météo, nous progressons en termes de fréquentation et de chiffre d’affaires, mais avec du soleil, nous aurions sans doute fait encore mieux. Fin mai, beaucoup de clients n’avaient pas encore ouvert leur piscine. Ils ont donc retardé leurs achats. Je pense qu’avec le retour des beaux jours, nous allons vivre un rush. Nous pourrons l’assumer, j’ai dimensionné mon équipe pour cela car la qualité de service est notre ambition prioritaire.
En ces temps de disette commerciale, avez-vous engagé des actions ?
Non, car quand il n’y a personne en magasin, les promotions ne servent à rien. Nous allons en revanche lancer des opérations ponctuelles pour bénéficier du retour des beaux jours. Nous travaillons également beaucoup sur les réseaux sociaux. Nous sommes très présents, nous publions régulièrement pour rester visible. Cela marche bien, de plus en plus de clients nous suivent.
Vos fournisseurs vous aident-ils à passer cette période délicate ?
Oui. On sent qu’eux aussi sont pressés que l’activité s’emballe. Ils nous font des cadeaux, réduisent leurs prix. Ils ont de la marchandise à placer.
Et vos clients, comment réagissent-ils ?
Certains sont un peu perdu car ils ont retardé l’ouverture de leur piscine en raison de la pluie. Mais comme les températures ont tout de même un peu grimpé, ils se retrouvent en difficulté avec des bactéries dans l’eau. Nous faisons beaucoup d’analyses en ce moment.
Avez-vous ou allez-vous organiser des formations pour dynamiser cette fin de printemps ?
Comme pour la vente sur Internet, cela reste de l’ordre du projet car nous ne pouvons pas tout faire d’un coup. Je pense à des matinées thématiques consacrées à la chimie, à de nouveaux produits, aux économies d’eau et d’énergie, avec des groupes homogènes de clients VIP. J’ai prévu pour cela une salle de réunion. Ce sera sans doute pour 2025.
Propos recueillis par la rédaction