Nino de Saint-Quentin, Elias Delacroix, Claire Portier-Beucler, Nao Peytoureau et Alexis Lefebvre partagent un point commun : ils sont tous – ou ont été – apprentis pisciniers.
Notre rédaction s’est entretenue avec eux afin de mettre en lumière la réalité de leur quotidien : intégration en entreprise, missions effectuées, défis rencontrés, qualités requises dans le métier, avenir de la profession ainsi que premières réalisations de chantiers. L’occasion d’un tour d’horizon aux quatre coins de la France.
Elias DELACROIX
Apprenti au MFU de Rennes (Ille-et-Vilaine)
« Il faut aimer ce que l’on fait, être minutieux et à l’écoute des clients »
Bonjour Elias, pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Elias Delacroix, j’ai 20 ans et je suis originaire de la région rennaise. En classe de seconde générale, j’ai décidé de m’orienter vers un bac pro aménagements paysagers.
Il faut dire que je souhaitais travailler rapidement. À la suite de ces deux années de formation, j’ai choisi de suivre une formation de BP Métiers de la Piscine, au MFU de Rennes. Je suis actuellement en dernière année du BP.
À quel moment t’es-tu dit « je veux travailler dans le monde de la piscine » ? As-tu eu un déclic ?
Lors de mon bac pro aménagements paysagers, je réalisais des chantiers – comme des jardins – et je découvrais un certain nombre de piscines. J’étais intrigué, je me demandais comment elles étaient construites. Cela m’a donné envie d’en concevoir.
Comment s’est déroulée ton intégration en entreprise ?
L’entreprise « Piscines 35 » m’a fait confiance. J’évolue dans une structure de 13 à 14 salariés. Mon intégration s’est très bien déroulée. Etant quelqu’un d’assez simple, je m’entends très bien avec l’ensemble de l’équipe.
Quelles missions exerces-tu ? As-tu déjà des spécialités ?
Mes tâches sont divisées en deux : 50 % de chantier et 50 % d’entretien.
Lors de ma première saison, j’ai eu mes propres contrats d’entretien. Je réalise des suivis de chantiers, en contrôlant les bassins chaque semaine.
Au niveau de la construction, je procède à des travaux de maçonnerie, de ferraillage, d’électricité ou encore d’étanchéité.
Selon toi, quel est le plus gros défi que rencontre un apprenti piscinier ?
Grâce à mon bac pro en paysagisme, je disposais déjà d’une certaine expérience en matière de chantiers. Le plus gros défi ? Je dirais l’autonomie, notamment en construction.
Piscinier, est-ce un métier d’avenir selon toi ?
Oui. La rénovation sera une activité durable, eu égard au parc de piscines vieillissant. De plus, de nouvelles techniques voient actuellement le jour, permettant de réduire de manière importante la consommation d’eau.
D’après toi, quelles sont les qualités indispensables pour réussir dans ce métier ?
Aimer ce que l’on fait, être minutieux et à l’écoute des clients.
Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier ?
Je citerais le premier bassin que j’ai réalisé, proche de Rennes. Au départ, le terrain était totalement vierge. À la fin du chantier, tout était aménagé et propre. L’avant/après est incroyable, et le client s’est montré très satisfait du résultat. Il s’agissait d’un bassin en Blokit (parpaings creux en polystyrène), où nous avons coulé l’intérieur des murs. Un très beau souvenir !
